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randocompostelle

24 mai 2013

Avion et retour à la maison

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Merci pour les gentils messages. 
Nous rentrons, nous avons en général bien dormi et très bien mangé, la douche c'était tous les jours sauf quelques uns quand il n'y avait plus d'eau chaude, par contre côté lavage du linge....compte tenu du froid et de la pluie, c'est au delà de la limite tolérable. 
Donc au retour c'est la lessive que nous apprécierons le plus.
Retour à la maison... Dur dur, ou sont les clés ? Ou est le téléphone ? Que faut il faire comme courses ? Reprendre la voiture ?  
Que de monde ! Plein de voitures  ! Des prix chers ! On avait bel et bien oublié tout ça....
Que faire ? Se remettre dans le bain de la folie française ou repartir ? Je me pose sincèrement la question.
Voilà, c'est la fin de notre périple et donc du blog.
Un grand merci à tous pour nous avoir suivi et soutenu.
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23 mai 2013

Retour

On est bien rentré, quelques commentaires demain.... Ce soir Champagne pour le retour, petit repas et grand REPOS

22 mai 2013

Jour de repos à Santiago

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Reflets dans la fontaine

 

aperitif " anis con gelo" .... Juste une dose normale avec tapas de petits piments passés à la plancha et des parts de tortillas pomme de terre jambon.

repas poisson (couteaux, pétoncles, darne de turbo à la plancha) vin blanc de Galice frappé, digestif offert à volonté les bouteilles sont sur la table.

 

la famille avec le bébé Vu il y a 40km sur le chemin,  Ils sont arrivés au but, ce sont des Italiens, l'enfant doit avoir un an car il essaie de marcher. Le plus jeune pèlerin de l'année ! Bravo! 

 

 

21 mai 2013

Arrivée

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Dernier jour
Reste 18km pour notre périple, le dernier jour, le but....
Déjà hier, c'était la course, on se faisait dépasser sans arrêt, sans doute avaient ils hâte d'arriver au but...aujourd'hui c'est idem.
Passage  dans les sous bois, la temperature doit etre de 5° car nous avons de la buée qui sort de notre bouche. Et d'un seul coup on entend un enorme bruit et on voit un avion décoller à 300m devant nous... nous sommes au bord de l'aéroport puis un 2 eme et un 3 eme juste quand nous sommes au bout de la piste. Nous voilà revenus d'un seul coup à la vie folle de la ville après des centaines d'heures dans le calme de la nature. 
Quelques km et nous voilà dans les vielles rues moyenâgeuses au pied de la cathédrale. Nous voilà arrivés au but, c'est terminé, on savoure notre bonheur.

Voilà on atteint le but mythique, pourtant nous n'avions ni l'un ni l'autre des aptitudes pour le faire, une grande volonté de la part de Michel, une préparation stricte du sac après avoir pris pas mal de renseignements, un entraînement progressif, un itinéraire adapté à notre condition physique, il faut mettre un maximum de chance de son côté, après, on peut partir.

Après il a fallu gérer au jour le jour en fonction de la météo, de la fatigue, de la distance à faire, de l'hébergement à trouver, du casse-croûte à prévoir. Une vie de nomade avec peu (très peu) dans son sac. 
L'aventure c'est sympa, parfois galère (mais ce n'est qu'un sale moment a passer) globalement ça a été très positif, on est très content.
Maintenant il va falloir digérer toutes nos aventures, toutes nos réflexions internes et personnelles, mais déjà on sait que c'est positif, qu'on voit la vie autrement. 
Retour par avion jeudi Compostelle Barcelone Nice puis train pour Les Arcs, arrivée probable vers 20h
On rentre se reposer quelques temps, on mange un "mars" et on repart....
20 mai 2013

Avant dernier jour....

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un brouillard jusqu'à 10 h puis soleil. Mais pas beaucoup de shorts quand même 

 

prevu 19km sur les documents, 22 km en réalités d'après les bornes, nous avons passé la borne 30km et 20km restant à faire pour arriver à Santiago.

 

toujours de beaux sous-bois d'eucalyptus principalement, des chemins parfois boueux encore par endroits, des passages vers des fermes de vaches laitières aux bruits et odeurs assez désagréables, habitat très dispersé et hétéroclite (pas sûr que le permis de construire soit obligatoire...)

 

bon, j'ai du faire une erreur dans les qq derniers jours, il doit manquerunejournee  quelque part, mes excuses, correction après le retour .

 

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19 mai 2013

Melide à. Arzua

imageimageimageimageDimanche 19 mai. 65eme jour 

Quelle nuit ! Réveillés vers 2h du matin par les bruits du bar en dessous, on est dans la nuit du samedi au dimanche... On avait oublié.... Puis à 5h du matin par les premiers pèlerins qui partent, des Espagnols sans doute car ils ferment les portes sans aucune discrétion.... Puis à 6 h idem. 
Départ vers 8h, oh ! Surprise ! Plein de monde dans les rues, on n'a pas l'habitude. On regarde de plus près ... Ce sont tous des jeunes, ils terminent leur nuit et rentrent chez eux. Confirmation au bar ou nous prenons le café il y en a un qui dort au comptoir.
Départ tranquille, on est dans les derniers. Vers 10 h on est dépassés par des groupes de jeunes qui font les dernières étapes pour pouvoir mettre "chemin de Compostelle" sur leur C.V. ce qui est très prisé en Espagne. Ils font le chemin en bande avec musique et discutions à un niveau sonore élevé,  pas sympa pour les autres. Il y a plus de vélos aussi, c'est un peu la sortie vélo VTT du dimanche du coin... Les  "pèlerins du dimanche" sont vite reconnaissables : en forme, tout propre, sac à dos de ballade, chaussures pas adaptées, maquillage pour les femmes, etc.
 
Mon trouve parfois de petits étals de vente diverses, produits de la ferme, barrés de céréales, Thermos de café, fruits, etc. Un banc, une table à l'ombre dans le pré derrière la clôture...
Il y a aussi très souvent des distributeurs de boissons fraîche à proximité d'une maison pour l'électricité mais indépendants et gérés par des sociétés... Toutefois ces temps ci il n'y avait personne qui se servait. 
On a vu aussi ce matin un monsieur, la soixantaine maxi, qui fait le pèlerinage aidé par un genre de déambulateur sur roues  dans lequel il peut mettre son sac et qui lui sert de siège quand c'est nécessaire. Un grand défi ! Il est accompagné par un ami et quand nous les rencontrons en haut d'une côte, ils ont le sourire, ça fait plaisir à voir, sans doute font ils de petites étapes (5 à 8 km) car ils ne vont pas vite. Ils sont encore à plus de 40km de Santiago. Bravo ! 
Côté météo c'est plutôt mieux, même pas mis la pèlerine aujourd'hui mais ça caille à nouveau, quand on boit un café on met les mains bien autour de la tasse pour les réchauffer, vous connaissez ce geste, et bien c'est à ce stade que nous en sommes un 19 mai en Espagne! 
Itinéraire avec de beaux sous bois, des plantations d'eucalyptus et de pins, quelques bosquets de vieux chênes plantés il y a de nombreuses années en ligne, d'une façon générale la foret est bien gérée. Habitat très dispersé parfois très bien entretenus, d'autres fois à l'abandon. Paysage vallonné de plus en plus marqué quand on approche d'Arzua, donc les montées sont plus longues et plus pentues. 
18 mai 2013

Palas de Rei à Melide

imageimageimageimageimageimageVendredi 17 mai

Le 16eme jour de pèlerine pour les pèlerins que nous sommes depuis 63 jours. On continue. Pluie, pluie, pluie....un rayon de soleil vers midi, puis pluie, grêle, pluies. On s'est trompé de saison, on n'aurait jamais du partir en novembre et décembre.... Toutefois il fait un peu moins froid que dans la région entre Burgos et Léon qui était un plateau à 800m d'altitude, depuis Sarria nous sommes entre 600m d'altitude au maxi mais plus souvent vers 400m avec une influence atlantique donc moins froid, probablement autour de 8° à 12°, dur dur pour la mi Mai.

Réveillés à 6 h par les gentils randonneurs pressés de se faire mouiller, nous, nous ne partons qu'à 8 h, les derniers, contents car il n'y a personne ni devant nous ni derrière nous et ce, pendant presque 2h, un vrai plaisir ! On n'avait pas eu çà depuis avant Roncevaux.

À Portomarin nous abandonnons l'itinéraire officiel qui monte dans le village pour retrouver le Chemin vers le 2eme pont où là nous retrouvons une ribambelle de pèlerines de toutes les couleurs.

Il y a un groupe d'une dizaine d'Italiennes, l'une d'elle nous demande d'où nous venons puis d'où nous sommes partis, la question à ne pas poser... Elle retrouve ses copines et leur explique ce qu'elle vient d'entendre et elles nous voient partir dans une montée à 10% sans pouvoir nous suivre.
En effet, l'entraînement acquis sur l'itinéraire nous permet de marcher en distance et en durée et d'arriver en forme à l'étape après 18 ou 20km, et aujourd'hui nous étions particulièrement en forme.

À l'étape nous arrivons à 12h et nous voyons arriver vers 13h une dame qui était au gîte précédent avec nous et qui était partis au moins une demi-heure avant nous.

Repas à l'albergue, repas maison avec charcuterie maison, morue, légumes du jardin, flan maison, eau, vin, pain, café pour 11,50€. Copieux pour les bons mangeurs que nous sommes. Sans commentaire.

Nous sommes à 4 étapes de Santiago, on commence à parler du retour, de l'avion ou du train....avec la joie qui commence à monter en nous, on arrive ! On touche au but, on y sera arrivé, on l'aura fait ! Jusqu'à présent on avait toujours un doute car une blessure ou une grande fatigue arrive vite mais là ou on est on sait qu'on va y arriver. C'est une grande émotion qui nous gagne.

18 mai 2013

Sarria, Ferreiros

 

imageimageimageimageimageimageimageimageJeudi 16 mai

On remet les épaisseurs... Caleçon gants écharpe coupe-vent, et une heure après on rajoute la pèlerine encore une fois, si bien que pour la borne des 100km restant on est tout simplement dans notre tenue habituelle. Ras le bol, je l'ai déjà dit mais je le répète encore car on a ça dans la tête !
Sur le chemin on est de plus en plus nombreux, environ un pèlerin tous les 20m. Le chemin est adapté au " Chemin" :  passages des ruisseaux, empierrement des descentes d'eau, borne tous les 500m,  super agréable ! 
Halte à l'albergue vers km 98, bâtiment neuf moderne qui tranche avec l'habitat du secteur proche de notre habitat et de nos paysages de la montagne en Auvergne. Dortoir de 12 places, arrivés les premiers on peut choisir nos places, sympa il y a le chauffage pourtant on n'est qu'a 400m d'altitude et a moins de 200km del atlantique. Ici, repas à toute heure, on s'adapte au chemin. Et la nourriture est simple, nourrissante et copieuse, mais surtout faite maison, il ne connaissent pas encore les plats congelés réchauffés.
Dans tous les restos au menu il y a le 1er plat : au choix entre une soupe (espagnole) des pâtes (pour les italiens) une salade, des légumes secs. Le 2 eme plat il y a au choix du porc ou du poulet ou un steak ou un poisson avec frittes la plus part du temps, enfin un dessert au choix entre yaourt ou gâteau maison ou flan maison ou glace.  On demande ensuite un café solo car en Espagne c'est café au lait systématiquement  et si possible américain c'est à dire allongé sinon c'est 3cm dans la tasse. 
Le soir c'est tapas ou plat combiné c'est à dire une assiette avec salade + légumes + viande servi à toute heure sinon pour le resto c'est 22h
Il pleut, il pleut.....
Sieste car il n'y a rien d'autre à faire, ça permet de réaliser que ce soir il faudra mettre les boules dans les oreilles car il y a au moins 2 ronfleurs.
Le salon a une grande baie vitrée sur toute la hauteur, vue magnifique sur un horizon soit bouché soit dégagé, Michel y passera la nuit (il ne supporte plus les dortoirs) avec, avant de s'endormir, un paysage sous les éclairs et au petit matin l'arrivée du jour grisonnant de pluie. 
18 mai 2013

Fromista à Sarria.

imageimageimageimageMercredi 15 mai. Fromista à Sarria

On nous avait prévenu : "en Espagne, vous aurez chaud"...
La pluie du matin n'arrête pas le pèlerin, donc nous partons pour la gare.
La météo à la télé hier soir annonçait du froid et de la neige entre 1000 et 1200m d'altitude, nous n'aurions donc de toutes façons pas pu passer faute d'équipements les cols à 1500m et 1300m après Léon. 
Fromista est à 800 m d'altitude, la température annoncée à la gare est de 4°, sans commentaire....
On prend le billet dans le train, nous sommes une bonne dizaine de pèlerins pour 4 espagnols à prendre le train à Fromista. Le train est propre, pas un graffiti, sans commentaire. 
À Palencia, 2°, direction office de tourisme car vu la météo nous décidons d'aller directement à Sarria et non de faire les 3 étapes entre Léon et la montagne, pour trouver un hébergement pour ce soir car nous arriverons vers 18h30, à l'heure ou tout est plein, et on n'a pas envie de dormir dehors par ce temps. Tout le long du trajet en train nous voyons la neige, comme depuis Roncevaux, c'est une image atypique de l'Espagne mais c'est celle que nous garderons pour un mois de Mai qui restera sans doute dans les annales de la météo. 
15 mai 2013

Chômage technique insolite

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