Geus à l'hôpital-saint-Blaise puis à Mauléon-Licharre

Dimanche 28 avril

Petit déjeuner adapté à nos besoins : jus d'orange, yaourt et céréales, pain beurre confiture ( à la cerise) café miel.

Départ à 8h, brouillard visibilité 50m, 8°, on a remis les "épaisseurs" caleçon sous le pantalon, coupe-vent, écharpe, gants, et pour éviter la boue on prend la route pour 18km.

À Saint Blaise on arrive à 10h juste pour l'ouverture. Quelques photos,  l'eglise est petite et belle dans sa simplicité, tampon sur le crédencial et on repart. 

Cadre champêtre, troupeaux de moutons et de vaches sur des prairies en pentes qu'on aimerait pas faire ni en montée ni en descente. 

À 13h au village de Hoquy, au bord de la route, on voit un chevreuil à 15m de nous, il nous regarde et s'en va tranquillement, on a vu aussi un vol d'une quinzaine de vautours à la recherche, aux dires des clients du bistrot ou nous buvons un café un peu plus loin, "de quelques cadavres de moutons ou de pélerins"

Descente sur Mauléon-Licharre ou l'on arrive vers 14h30, ville toute en longueur de chaque côté de la rivière, rue commerçante d'un côté et administrative de l'autre.

Le Château est privé, les toits sont en tuiles de bois comme mon dôme. C'est la ville des fabriques d'espadrilles, de toutes couleurs et toutes formes (classique, avec talons, en bottines, etc.)

À côté de beaucoup de maisons on voit des cabanes à pigeons qui servent d'appelants  pour la chasse à la palombe. 

Au gîte on retrouve Joël vu à Oloron avant-hier,et un espagnol qui habite en Angleterre et va voir sa mère à Santiago sans qu'elle soit au courant, il est parti de Lourdes. Joël est un baroudeur, il a pris le virus à sa 1ère année de fac et depuis, mis a part quelques job ne fait que des voyages à pieds. 

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L'hôpital St. Blaise : 80 habitants, 1 église, 2 restaurants, quelques fermes. Vallée boisée et agricole, presque le désert encore une fois. 

Église classée au patrimoine de l'humanité, voir lien : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Saint-Blaise_de_L'Hôpital-Saint-Blaise

Et aussi :

http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Hôpital-Saint-Blaise

Si sa forme trapue rappelle que l'église de l'Hôpital-Saint-Blaise est d'essence romane, l'originalité de son architecture réside dans son style hispano-mauresque.

Sa coupole en est l'élément typique, ses origines remontant à la mosquée de Cordoue, en Espagne, édifiée au 10ème siècle. Tout autour de l'église, on peut y admirer également ses claustras de pierre sculptée qui rappellent les moucharabiehs des pays orientaux.

Ancienne halte avant la traversée difficile des Pyrénées, l'hôpital permettait aux voyageurs en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle de faire une halte pour se reposer. De conception romane, l'église porte ainsi les marques des influences qui se croisaient sur les chemins, du nord au sud, et du sud au nord. 

Si aujourd'hui l'église a traversé les siècles, elle retrouve de nos jours toute sa beauté  grâce à plusieurs campagnes de restauration, mais aussi au classement au Patrimoine mondial par l'UNESCO, comme site majeur sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. 

L'église est située dans le tout petit village de l'Hôpital Saint-Blaise, à la limite du Béarn, entouré de vastes étendues boisées et bordé d'une rivière. Autour de l'église, les maisons du village datant des 16ème et 17ème siècles sont traversées par un sentier de promenade aménagé.

Actuellement le village n'est plus sur le Chemin de Compostelle, juste sur une variante pour les pèlerins qui comme nous veulent éviter le Somport, pour l'instant nous n'en avons pas vu d'autres. 

Comments

[Nicole]

Coucou à tous les deux

Vous aurez bien "gagné" Santiago après toutes ces péripéties qui, je suppose, ne sont pas terminées...votre carnet de route est très passionnant, vous nous faites découvrir différentes façons de vivre selon la région,des paysages et surtout, l'esprit des pèlerins...suis heureuse de vous voir sur les photos, je vous accompagne ainsi par la pensée !!.. allez courage !! (je sais que vous en avez..) et souhaitons que la température remonte un peu... pas trop !!

grosses bises, Nicole.