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randocompostelle
12 mai 2013

De Tarjados à Hontanas

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Dimanche 12 mai

Départ à 7:30 sous le ciel bleu, chic ! Mais 7° seulement, 1/2h plus tard c'est nuageux et comme nous sommes sur un plateau plein vent arrière on se caille. Pourtant on a remis les épaisseurs (caleçon, veste polaire et coupe-vent, bonnet et gants, comme au 15mars) ... On est content de voir de petites montées car ça nous réchauffe.
C'est un plateau à 850m d'altitude, aucune maison, que des céréales pendant une dizaine de km. 
Un français nous aborde et reste un bon moment avec nous, il est de la région parisienne et nous parle entr'autres d'Alain que nous avons vu en France, il était à Burgos hier après midi. Le monde est petit. 
On descend vers un village qui n'a qu'une rue, un bistrot, une alimentation, une albergue, tout pour le camino, le reste semble  sans vie, à la sortie nous voyons une chapelle et devant un pèlerin qui sort de son sac de couchage, il a dormi là faute de place. 
On remonte sur le plateau pour 10km au moins, céréales et éoliennes, pas une maison, pas un hangar... Des pèlerins tous les 50m sur le chemin. 
Il y a un panneau qui annonce l'auberge ou nous avons réservé à 5 km, puis à 2km, mais pas un clocher en vue, pas une maison, pas un bâtiment ... Puis un autre panneau qui annonce le village à 500m mais toujours rien en vue, que le plateau de céréales et d'éoliennes ... On fait 200m, rien, 300m, toujours rien, puis subitement le chemin s'enfonce dans une dépression et là au fond il y a le village. Les villages sont cachés dans les dépressions car sur le plateau au vent c'est invivable.
On arrive à l'auberge, ils n'ont pas notre réservation, Michel ne veut pas lâcher donc ils nous logent dans la maison des propriétaires, décor 1940 authentique.  Plus tard dans la soirée on verra une tente sur la terrasse. Tout est bon pour faire quelques € de plus, tout en espèces bien sur.
Dans l'aprés-midi on retrouve Alain (de Niort, vu À Oloron ste Marie) qui nous dit son dégoût de l'ambiance et de la course à l'albergue, il a déjà fait plusieurs fois le chemin et il en a marre, ce n'est pas ça l'esprit du chemin. Une demi-heure plus tard un français assis devant nous à la terrasse parle au téléphone dans les mêmes termes et c'est aussi notre impression. Un peu plus tard on voit arriver le couple de polonais vu avant Puente la Reina. Ils tiennent le coup mais ont toujours mal aux pieds et au jambes. 
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